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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Michel

Et l’équilibre n’est pas évident.

Et il faut tenir compte :
- D’un côté du fait que dans ce type de démarche collective on ne peut pas faire dans la dentelle, faute de quoi on perd terriblement en efficacité.
- De l’autre du fait que ce type de démarche sert aussi de prétexte à toutes les facilités.

Sur le SIDA, vous me faites penser à un point qu’on ne rappelle guère. Si les « malades rebelles » parlaient de la sorte, c’est parce qu’on ignorait le phénomène de surcontamination : on pensait que, dès lors qu’on était contaminé, il était futile de se protéger davantage. On ne savait pas que la surcontamination aggravait la situation.

J’en parle parce que cela explique l’affaire du « sang contaminé » : il s’agissait de savoir si on pouvait transfuser des hémophiles séropositifs avec du sang contaminé. Il n’y avait pas de raison de penser que cela leur faisait courir un risque supplémentaire, et on y regarde à deux fois avant de jeter des poches de sang. Autant dire qu’on a largement exagéré la culpabilité des protagonistes ; même si je crois me souvenir qu’il y était aussi question de fric pas clair.

Bien à vous,

M.C.

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