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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Michel

Bonjour, Dom, et du fond du cœur merci de ce message.

Confidence pour confidence je crois que nos belles théories paient un tribut plus lourd que nous ne pensons à nos blessures d’enfance. La pauvre n’y pouvait rien, mais j’ai encore dans les oreilles la façon dont ma mère tournait en ridicule ma peur des araignées, ou mes douleurs de furonculose ; et si je pense avoir raison dans mes analyses sur la souffrance je sais bien que je règle aussi des comptes.

Mais laissons cela. Ce qui me semble important c’est ce que vous dites : effectivement la souffrance de l’enfant, ou la souffrance du dément, n’a pas à faire oublier la mienne. Tout ce que je peux ajouter c’est que le problème est moins de savoir quel est le niveau de la souffrance que de savoir quelles sont mes ressources pour la supporter. Et si on console le gosse et pas moi c’est seulement parce que je suis censé avoir les moyens de gérer cette épreuve. Il y a là quelque chose qui crie en vous, et même si ça ne crie pas en moi de la même manière je crois que je comprends de quoi vous parlez.

Vos derniers paragraphes reprennent des questions que j’ai évoquées récemment dans une conférence à Grenoble. Je ne sais pas si je le mettrai en ligne sur ce site, il devrait être publié sur https://www.isere-gerontologie.fr/journ%C3%A9e-la-souffrance-de-l-%C3%A2g%C3%A9/

Bien à vous,

M.C.

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