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En réponse à :

Le grabataire en fin de vie

, par Michel

Bonsoir, Laurie.

Ce que vous racontez est effectivement très triste.

Je n’ai aucun moyen de comprendre ce qui se passe ; tout ce que je sais c’est qu’il est fort possible qu’il ne se passe rien ; je veux dire qu’on voit assez souvent des vieilles personnes abandonner tout désir de vivre et glisser vers leur fin sans qu’une maladie précise vienne l’expliquer.

Alors la question est simplement de savoir ce qu’il faut faire. Sur les éléments que vous donnez, on n’est pas tenté de croire qu’une amélioration pourrait survenir, mais il faudrait être sûr de ce point. Si j’ai raison on se trouve dans une problématique de fin de vie, et alors la seule question qui se pose est celle du confort, qui doit être assuré à n’importe quel prix.

Je ne suis pas sûr qu’il soit légitime de s’inquiéter de l’alimentation, voire de l’hydratation, car ce n’est plus le moment. Il faut veiller à la douleur, à l’angoisse, aux inconforts de position, etc.

Et il y a quelque chose de plus difficile encore, peut-être : c’est de s’imposer de faire la part des choses ; le spectacle est atroce, je le sais bien. Mais c’est pour nous qu’il est atroce ; il faut se souvenir que la seule chose qui compte est ce que le malade ressent. Et s’il est dans une situation somme toute, et en dépit des apparences, assez confortable, alors le spectacle qu’il donne n’est pas pour lui une source de souffrance. Encore faut-il, je vous le redis, que le confort soit assuré, ce qu’il faut imposer, même si cela comporte quelques risques.

Merci de me terni au courant.

Bien à vous,

M.C.

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