Bonjour.
Redisons simplement que l’agonie est une phase très spécifique, qui intéresse les courtes heures précédant la mort. La plupart des malentendus proviennent d’une utilisation imprudente de cette notion. Quand on parle de quelqu’un qui a fait trois agonies, le plus probable est que ce qu’on décrit n’a pas de rapport avec l’agonie.
Sur votre père, il s’agit bien entendu de tout autre chose : les humains sont globalement très aptes à dire qu’ils souffrent. Certes, en cas de démence les choses sont beaucoup plus compliquées, mais nous parlons là de situations particulières ; d’autre part la communication avec le dément est tout à fait possible (voyez sur ce site l’article qui y est consacré), mais elle fait appel à des techniques particulières. Et vous évoquez à ce sujet ce qui (à tort ? à raison ? Je n’en puis rien savoir) vous a paru de l’acharnement thérapeutique, ce qui est encore un problème différent.
Bien à vous,
M.C.