Bonsoir, Sophie.
Vous avez raison : les choses évoluent très lentement. Ou peut-être même ferait-on mieux de dire qu’elles n’évoluent pas du tout. C’est que nous avons affaire à bien forte partie : tout ce qui tourne autour de l’alimentation est tellement marqué sur le plan émotionnel qu’il n’est pas si surprenant que les attitudes échappent à toute rationalité.
Il nous manque un travail ethnologique (ou même éthologique) approfondi sur l’alimentation dans notre civilisation. On en apprendrait de belles. Avez-vous remarqué que quand on met une bande d’homo sapiens assis autour d’une table et qu’on leur colle un verre dans une main, ils ont une irrépressible tendance à étendre l’autre main pour attraper des graines et les porter à la bouche ?
Bien à vous,
M.C.