Comme vous avez raison !
C’est bien, je crois, ce qui est le plus signifiant : on repousse du pied le mot "usager", alors qu’il est parfait, et ce rejet dit pour une bonne part la mutation intellectuelle, philosophique, spirituelle, de notre temps : l’usager est celui à qui on a donné le droit d’utiliser un service qui est considéré comme son bien, dont on lui facilite l’utilisation, et dont il est à son tour responsable, de sorte qu’il ne lui viendrait pas à l’esprit d’en abuser. Il est pour moi significatif de constater que l’explosion des dépenses de santé est contemporaine de l’introduction de cette notion de client. Naturellement il y a la poule et l’œuf. Mais je prends le pari.
Allez, nous sommes de vieilles bêtes soixante-dixardes.
Bien à vous,
M.C.