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En réponse à :

La notion de client

, par Henri Gazeau

Bonjour, M. Cavey. Traducteur professionnel, je suis moi-même confronté aux exigences de certains ministères francophones qui s’approprient le mot « client » au sens que lui donnent les Américains, ce qui constitue un dévoiement du service public et une assimilation inquiétante avec le pur « consommateur ». À vrai dire, comment s’en étonner, à l’heure de la privatisation ?

Il est savoureux de lire que tel organisme gouvernemental entend protéger le bien commun (donc les contribuables honnêtes) contre ceux qui abusent du système, tout en érodant le sens civique en délaissant un vocabulaire qui avait pour vertu de nous faire acquérir le sens des responsabilités. Je ne suis pas certain qu’on rend les citoyens plus conscients de leurs devoirs envers la collectivité en les appelant « clients »...

Pour ma part, j’ai tendance à privilégier le terme traditionnel d’« usager », qui n’a rien de dépréciateur selon moi.

Votre argumentation apporte de l’eau à mon moulin. Merci !

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