Bonjour, Véronique.
Votre témoignage ne fait que confirmer ce que j’ai écrit : il y a des situations où le tutoiement s’impose, et c’est particulièrement le cas dans la prise en charge de certains déments : le tutoiement peut être un acte de soin.
Mais c’est précisément pour cette raison que, comme les contentions par exemple, la décision doit être mûrie en équipe, prise en équipe et évaluée en équipe. Le risque à passer outre est de s’aventurer dans des zones où le soignant cesse de soigner, ce qui fait que de très douces maltraitances finissent par s’installer.
C’est cette prudence élémentaire que je demande.
Bien à vous,
M.C.