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En réponse à :

Malice, ruse, mensonge

, par Michel

Mais dans l’exemple que vous donnez d’une personne qui ne veut pas se laver, la question n’est-elle pas tout simplement celle du droit de la personne à décider de se laver ou pas ? Qu’en serait-il d’un enfant ? N’est-ce pas au droit de dire si le soignant peut et quand décider pour la personne ?

Bonjour, Un autre.

C’est vrai et faux.

C’est vrai dans l’absolu. C’est bien pour cette raison que je plaide pour que soit instituée une procédure qui permette au médecin qui veut faire entrer en maison de retraite une personne qui s’y refuse de saisir le Juge sur ce seul point. Mais vous voyez bien que la loi fait tout le contraire en disposant que même sous tutelle la personne choisit son lieu de résidence, ce qui est totalement irréaliste.

C’est faux dans la mesure où la personne qui refuse de se laver pose d’abord un problème de soin. Redisons-le : si elle est libre de ses choix, et si notamment ses fonctions supérieures lui permettent cette liberté, alors la solution est simple : ou bien elle accepte les règles de la vie en collectivité ou bien elle quitte la collectivité. Mais en général la personne qui refuse de se laver souffre de problèmes psychiatriques ou cognitifs. La loi a fait ce qu’elle pouvait (et vous savez ce que j’en pense), en décidant que lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, etc.

Bien à vous,

M.C.

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