C’est largement cela.
Le débat a été pollué par des contresens, des erreurs, des mensonges. On en a fait un débat sur la fin de vie, un débat entre intégristes et on ne sait qui, on a parlé de sédation qui abrégerait la vie, on a parlé de la communication de Vincent Lambert, tout y aura passé.
Et je compte pour rien le fait que ma position repose sur un seul argument : l’équipe soignante a bien raisonné. Et si elle ne l’avait pas fait ? Je sais bien que j’aurais des questions à poser à cette équipe. Et si ses réponses me décevaient ?
Si elle ne l’avait pas fait, on se retrouverait devant un accident, comme il en arrive à tous les tournants de notre vie : malgré une procédure scrupuleusement suivie, malgré une intention parfaitement droite, on s’est planté. Mais… veut-on imposer à la discussion éthique une obligation de résultat ?
Je redoute une chose.
On n’a pas entendu l’ADMD dans ce concert. Sage réserve de sa part : je crains que le vaste bordel intellectuel engendré par cette affaire dans laquelle dans leur quasi-totalité les concepts ont perdu leur sens ne lui ouvre un boulevard.
Bien à vous,
M.C.