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Bonsoir,
Mes parents âgés de 83 et 85 ans vivent dans leur maison dont ils ont fait l’acquisition à 60 ans sans épargne au préalable. Pour ce faire ils ont contracté un crédit auprès d’un organisme bancaire, arrivés à l’âge de la retraite avec une baisse de revenus(mon père ayant été licencié quelques années avant l’âge de la retraite), des dépenses de santé (appareil auditif, lunettes)plus importantes, n’ayant jamais eu l’habitude d’anticiper financièrement, ils se sont vus ne pas pouvoir faire face à leurs besoins. Ils ont alors commencé à faire appel à des organismes de crédits de plus en plus nombreux.
En 2008, ils sont allés chez un courtier pour faire racheter tous leurs crédits à la consommation et leur crédit foncier moyennant des remboursements mensuels importants, sans souscrire d’assurance décés/invalidité et surtout sans prévenir leurs enfants de leur situation. N’ayant pas tiré les leçons de leurs premières erreurs, ils ont recommencé à souscrire des crédits révolving pour racheter des crédits et se sont laissés prendre dans une spirale infernale, jusqu’à ce que certains organismes ne prêtent plus compte tenu de leur âge. C’est en mai 2014 que le ciel nous est tombé sur la tête quand ma mère est venu me parler d’un besoin d’argent pour faire face à leurs dettes.Mon frère étant maniaquo-dépréssif avec un problème lié à l’alcool , je me suis retrouvé seul avec mon épouse pour prendre mes parents en main et comprendre comment ils en étaient arrivé là. Je leur ai versé de suite 5000€ pour parer à leur découvert et leur ai demandé tous les documents afférents à leurs différentes démarches depuis l’achat de la maison. J’ai demandé à mon neveu de représenter son père pour le tenir informé de la situation de ses grands parents et toutes les mesures qu’il était nécessaire de prendre. Nous avons tenu un conseil de famille en essayant de faire parler mes parents mais pas sans peine car l’argent est un tabou pour eux, question d’éducation. Nous avons également appris que mon frère leur avait fait quelques emprunts non remboursés, emprunts qu’il avait fait aussi auprès de ses grands parents avec un reconnaissance de dettes devant notaire après leurs disparitions. Nous avons décidé de mettre la maison en vente et leur ai fait promettre d’arrêter immédiatement tous crédits à la consommation et que ma femme et moi allions subvenir à leurs besoins vitaux sous surveillance de leurs dépenses en attendant la vente. Malgré les consignes, ils ont refait quelques petits crédits, leur conseillère financière les ayant menacé de ne plus payé les factures d’électricité et autres charges, nous avons pris rdv avec leur notaire pour qu’il leur explique la gravité de leur situation et qu’il fallait protéger la maison pour qu’elle ne soit pas saisie, ma mère ne voulait pas allait chez le notaire prétextant qu’elle n’entendait pas et que cela ne servait à rien ; le notaire leur a parlé de tutelle après la vente de la maison pour les protéger , ils ont refusé. Le notaire nous a conseillé de monter un dossier de surendettement auprès de la banque de France toujours en jouant la transparence avec mon neveu, dossier qui a été accepté pour abus de faiblesse. N’ayant pas de propositions intéressantes pour la maison après de nombreuses visites qui les perturbaient énormément et l’idée de déménager les tourmentaient beaucoup, nos 2 enfants ont décidé de monter une SCI pour racheter la maison de leurs grands parents et les garder comme locataire. Un compromis a été signé à la condition que le produit de la vente soit sauvegardé une fois tous les crédits remboursés 96000€, y compris ma femme et moi 10000€.Nous nous sommes rendus compte que depuis juin 2015, alors que la banque de France avait suspendu leurs dettes, avec 2600€ de revenus mensuels donc imposables, ils avaient mis très peu de côté pour rembourser lors de la décision finale de la banque de France. L’acte de vente devrait être signé en février 2016. Ma mère est malentendante , ne reconnait absolument pas ses erreurs par fierté, fait des achats compulsifs et occulte tout ce qui la gène, mon père reconnait qu’elle perd la tête de temps à autre et se soumet à son bon vouloir en laissant faire les choses, sans se soucier du lendemain. Que peut on faire pour protéger l’argent qui restera si l’un ou l’autre a besoin d’être placé en maison de retraite à un moment donné, car j’ai peur que des dépenses inconsidérées se renouvellent. Auprès de quels organismes je peux me renseigner et quels sont les mesures que je peux prendre ?