Bonjour Michel,
Je reprend le fil de l’histoire. Dans son jugement, la juge des tutelles n’a pas préciser de personne de confiance. Je n’ai pas penser à en parler lors de l’audience. La maison de retraite a envoyé ce matin à la mandataire un imprimé "dispositions en cas de décès" où il est demandé le nom de la personne à prévenir en priorité en cas de décès, si un contrat obsèques a été signé et une demande d’autorisation de transport du corps au funérarium. L’été dernier, alors qu’elle revenait d’un court voyage à Suresnes avec mon frère, ma mère m’avait dit qu’elle était passé chercher des papiers aux pompes funèbres afin de préparer ses funérailles. Mon frère, qui était parti sans m’avertir ni l’équipe soignante c’était fait rappelé à l’ordre par la juge des tutelles lors de la première audition du mois d’août. Je n’avais pas réagit car ma mère, à un stade moins sévère, m’avait dit qu’elle y retournerait cet hiver. J’ai expliqué cela à la mandataire et je vais informer le juge des tutelles. Je n’ai, en effet, plus grand chose à perdre concernant mon frère. La confiance n’est plus là. Je m’efforce d’être patiente et rassurante lorsque je parle avec ma mère, en évitant de parler de mon frère et sa femme.
Dans le jugement de tutelle, la juge
"Donne en application de l’article 459 al2 du Code Civil mission à l’association tutélaire 92 de représenter la majeure protégée pour l’ensemble des actes relatifs à sa personne ;
"Rappelle qu’en application de l’article 459-2 du code civil, la personne protégée choisit librement son lieu de vie et entretient avec les tiers les relations qu’elle souhaite , et qu’en cas de difficultés, le juge statue ;".
Merci pour vos conseils
Brigitte Perthuis
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