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Lorsqu’il a reconduit ma mère à Suresnes, mon frère s’est contenté d’avertir le CLIC de Bretagne. Il n’a pas tenu compte de ce que le juge lui avait dit lors de la première audition au mois d’août à savoir : il devait ne devait pas agir sans mon accord, il devait me tenir au courant de tout concernant ma mère, attendre que les aides humaines et techniques aient été mises en place et nous devions également avertir le juge lorsque ma mère serait repartie. Il n’en a rien fait et j’ai demandé la transformation du MPF en tutelle en urgence car il était clair que mon frère ne respecterait jamais la loi. Le juge des tutelles nous avait expliqué qu’elle ne pouvait s’opposer au retour de ma mère à Suresnes, mais que c’était fortement déconseillé au risque d’accélérer la dégénérescence.
L’association tutélaire du 92 a donc été désignée. Dès le départ, il m’a fait croire que l’AT92 l’avait investi de certains pouvoir (l’inventaire et le déménagement des meubles de l’appartement que ma mère occupait à côté de chez moi, rendez-vous chez un gériatre). Mon frère qui habite en Bretagne ne répond pas lorsque ma mère ou le personnel de la maison de retraite l’appelle en utilisant le téléphone portable de ma mère. Il ne répond pas non plus à mes mails ou m’accuse de vouloir dilapider l’argent de ma mère car j’ai accepté qu’elle aille en maison de retraite.
Avant l’installation dans la maison de retraite, la mandataire m’avait demandé quels meubles ma mère souhaiterait emporter. Il était donc convenu oralement qu’elle récupérerait deux petits meubles de son appartement de Bretagne pour l’aider à s’adapter. La mandataire a réparti les autres meubles entre mon frère et moi. Mon frère a apparemment emporté l’un des deux meubles prévus pour la maison de retraite. J’ai interrogé la mandataire à ce sujet. Elle ne m’a pas encore répondu. On me conseille d’envoyer une copie de mes courriers et courriels au juge des tutelles.
Ma mère m’a expliqué qu’elle serait soulagée que mes frères et moi sachions ce qu’elle voulait pour ses funérailles. J’ai expliqué à l’infirmière de la maison de retraite qu’elle en avait déjà parlé avec la psychologue et le CLIC, l’été dernier et que son seul soucis est d’être sure d’être inhumée avec mon père et d’avoir une cérémonie religieuse le plus simple possible. Il faudrait donc qu’elle en parle avec la mandataire ?
Mon histoire est compliquée à souhait, mais surtout très douloureuse pour ma mère et pour moi. Je trouve que la réforme des tutelles, plus respectueuse du droit des personnes, ne protège plus beaucoup certains incapables majeurs.
Bien cordialement
Brigitte