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En réponse à :

Prise en charge des fausses routes en gériatrie

, par Michel

Bonjour, Jacques.

Je vous sens pessimiste. Je ne peux pas savoir si vous avez raison : il me faudrait beaucoup plus d’éléments. En fait il faudrait savoir si la situation est réversible ou non, c’est-à-dire si la cause des fausses routes est susceptible d’être améliorée. L’âge du malade, son état de santé antérieur, seraient des données cruciales.

Car si nous n’avons aucune possibilité d’agir sur ces fausses routes, alors les choses sont malheureusement très claires : ce sont des fausses routes massives, quotidiennes, permanentes, la dénutrition est inéluctable et les complications infectieuses sont déjà là.

Que pourrait-on faire ? Une alimentation artificielle ? Cela supposerait :
- Que le malade y consente.
- Que l’âge ne soit pas rédhibitoire.
- Que la maladie de fond laisse l’espoir d’une vie suffisamment confortable.
- Qu’on se fasse un minimum d’illusions sur l’efficacité de ces techniques.

La suite sera-t-elle douloureuse ? Pas nécessairement. Elle sera triste, oui. Mais si j’ai raison de penser que nous avons affaire à une vieille personne en proie à une affection lourdement invalidante et de mauvais pronostic, alors il faut la considérer comme en fin de vie et mettre en place les moyens de confort adéquats. Il n’y a pas de raison pour qu’on n’arrive pas à une évolution paisible.

Mais je ne sais rien de cette situation, et je ne peux pas vous dire autre chose que ces généralités.

Bien à vous,

M.C.

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