Cher Michel,
Pardon de vous répondre une semaine après et merci de votre réponse.
Je reste sur mes interrogations, malgré la pertinence de votre réponse.
En soins "palliatifs" depuis trois ans
Il y a dans la situation de ma tante plusieurs composantes et réactions de l’entourage
elle sert à "engraisser" l’ehpad à >4000 par mois
elle est un légume pourquoi continuer
elle a une résistance incroyable mais qu’est ce qu’elle nous coûte
Moi , je pense à sa solitude, à cet enfermement en elle-même, à cette cruauté des jours sans fin, à cette réduction aux soins, à l’entretien, manger , batons hydriques, toilette.
En même temps, je me dis que c’est une aventure surréaliste, qu’elle fait la nique à tous ceux qui pensent qu’elle est inutile (et donc reléguée au sens géographique comme symbolique) qu’elle a cette force de vie muette.
Comme vous dites l’éthique et la responsabilité et savoir à quoi cela nous mènerait il ? Voyez vous je pense qu’il est du devoir de la médecine à l’heure de l’allongement de la vie d’affiner la recherche sur la vie mentale. Enfin sans dois je me résoudre à cette mort des neurones à la vie désapprise en l’absecence d’interaction, de commerce du discours et des regards qui fait notre tissu mental, spirituel. En toute amitié.