Donc, vous craignez :
L’exploitation de la situation issue d’une relation purement épistolaire. Ce risque de manipulation existe, mais pas besoin d’être médecin pour le favoriser et l’exploiter.
Un médecin accompagnant se verrait confronté à la gestion de la relation épistolaire qui lui donne aussi un moyen de manipulation, mais un médecin réel n’a-t-il pas les moyens de manipuler son patient ?
La gestion d’une relation purement épistolaire est-elle plus difficile ? Il me semble que la perspective d’ordre thérapeutique est un bon critère pour la gérer.
Le virtuel n’a-t-il pas des avantages ? En particulier, celui d’être compatible avec le contexte de la mort. Pourriez-vous "accompagner", développer une compréhension, et obtenir une compréhension réciproque, de la même façon, sur la durée et avec une certaine permanence, dans un cadre réel ?
N’oublions pas que c’est le plus souvent un membre de l’entourage d’un patient que vous accompagnez, pour le bénéfice du patient.