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En réponse à :

Vincent Lambert

, par Michel

Non, je n ai pas mieux.

Mais cela me semble largement suffisant. Ce qui est nie c est la competence des soignants pour percevoir la volonte du patient, alors que c est notre pain quotidien. La discussion se reduit a l existence ou non de directives anticipees, ce qui n a aucun sens.

Quant a cette distinction entre soin et traitement, c est la aussi un non sens. Au depart il y a cette ambiguite de la phrase" : on ne peut plus rien pour lui" ; comme si arreter les traitements curatifs impliquaient qu on "arretait tout". Ce fut le cas jadis, ce ne l est plus depuis longtemps ; les soins palliatifs se sont definis comme "tout ce qui reste a faire quand il n y a plus rien a faire". Bref, arreter les traitements ne saurait signifier qu on arrete les soins (ni meme qu on arrete tous les traitements". Mais a condition de passer les soins au meme crible que les traitements : qu est ce qui est utile, qu est ce qui n a pas lieu d etre poursuivi. Je ne compte plus les malades auxquels j a vu, y compris en soins palliatifs, infliger une toilette quotidienne alors que la moindre mobilisation etait douloureuse.

Et le debat s est focalise, a cause des chretiens integristes, sur la question de l alimentation. Le Tribunal a juge que l alimentation artificielle est un traitement. C est une decision importante, mais :
- Il semble ne pas voir les problemes auxquels il va se heurter pour definir ce qu est une alimentation artificielle.
- Au fond je m en fous ; la question n est pas de savoir si l alimentation artificielle est un traitement, elle est de savoir si elle a du sens dans un contexte donne.

Bien a vous,

M.C.

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