Bonjour,
Et pourquoi pas dans un premier temps considérer qu’un patient Alzheimer a comme n’importe quel patient, le droit de refuser ?
En tout cas c’est ce principe fondamental qui a guidé la prise en charge quotidienne des soins d’hygiène de ma soeur, MMS : 6.
Nous ( ma soeur malade, les aides à domicile et ma famille) avons mis huit mois à mettre en place une trame qui tienne la route.
Pendant huit mois les aides au domicile sont venues à la maison dans un premier temps uniquement pour lier un contact avec ma soeur autour d’ un café ( pour ma soeur son petit déjeuner) et ma soeur refusait et puis peu à peu , elle a répondu favorablement à l’invitation du café et encore peu à peu , elle a accepté que les aides à domicile l’aident dans la foulée à faire sa toilette.
En termes de coût.
Nous avons privilégié un passage quatre fois par semaine afin que les aides à domicile puissent passer 1H00 puis 1H30 à la maison ... sans obligation de résultat quant à la prise en charge effective de notre soeur et les 3 autres jours, je prends le relais étant moi- même aide soignante.
La principale difficulté ?
Dire et redire aux aides à domicile qu’elles n’avaient aucune obligation de résultat .
Sophie