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En réponse à :

L’affaire Michèle de Somer

, par bruno c

Mais c’est aussi un principe juridique que l’impossibilité pour la loi que de tout prévoir ainsi que les questions d’ordre personnel.

Cependant, la loi contraint de plusieurs façons. Ne pas assouplir l’administration de traitements ayant pour effets secondaires d’abréger la vie, c’est maintenir les sanctions probables pour homicide, et c’est limiter la personne dans des choix qu’elle aurait été libre et digne de faire dans d’autres circonstances.

Je ne suis pas spécialiste de la question, mais je vois bien les amalgames que vous dénoncez, et la nécessité impérieuse de distinguer finement l’euthanasie, le non-acharnement thérapeutique, et le refus de soin de la part du patient, à analyser systématiquement dans un contexte en particulier juridique.

Je suis d’accord sur la nécessité d’une loi souple, partielle, discrète et non obligatoire pour ce qui relève des effets secondaires principalement recherchés. Mais je n’ai pas l’impression que la loi actuelle soit parfaite. Bien qu’elle soit plutôt efficace concernant les exemples que vous donniez dans un autre billet, exploités à tort par les partisans de l’euthanasie.

D’autre part, je pense que toute disposition doit être compatible avec la mission du médecin. Car même si le cas implique un choix exceptionnel, cela ne devrait pas réduire ou pervertir ses obligations normales et générales.

Je prends le temps de me documenter, en particulier sur les textes légaux qui semblent éparses. Si j’ai une idée lumineuse, je vous en fais part.

Bien à vous.

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