Temporalité et soins palliatifs III - commentaires Temporalité et soins palliatifs III 2020-07-15T06:21:19Z https://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article51#comment16739 2020-07-15T06:21:19Z <p>Merci à vous de ce soutien. Vous n'imaginez pas combien il est précieux.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Temporalité et soins palliatifs III 2020-07-14T13:50:58Z https://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article51#comment16738 2020-07-14T13:50:58Z <p>Merci Michel, pour tous vos textes très édifiants sur cette réalité..."spirituelle" de la fin de vie .<br class="autobr" /> C'est avec un réel soulagement que "l'attente...."peut se comprendre pour la famille,même si le malade ne peut plus en avoir conscience..."ou pas" ? ....dans un état de démence type alzheimer.<br class="autobr" /> Toutes vos documentations ont été, pour ma part, une parenthèse...reposante et enrichissante dans ce contexte.A méditer.<br class="autobr" /> Cordialement,<br class="autobr" /> Danielle.</p> Temporalité et soins palliatifs III 2011-09-13T17:39:25Z https://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article51#comment8166 2011-09-13T17:39:25Z <p>Bonsoir, et merci de ce message.</p> <p>Il me semble ouvrir une nouvelle dimension, à cause de la manière dont vous évoquez le jeu et le "savoir" du mourant. Cela résonne en moi, car il ne faut pas méconnaître le caractère sacré du jeu : le jeu est une affaire très sérieuse, car il a rapport avec le temps, un peu comme la cérémonie. Grossièrement, comme je l'ai développé dans l'article <i>La mort et la beauté</i>, il y a la temporalité de la vie courante, qui est celle de la production, de l'efficacité : ce qui compte c'est de consacrer le moins de temps possible pour me procurer le résultat que je souhaite. Dans la cérémonie au contraire, il n'y a pas de résultat ; ou alors la cérémonie est à elle-même son propre résultat ; ce qui compte dans la cérémonie, c'est le temps qu'on y passe. De ce point de vue le jeu est dans une position étrange : bien sûr il y a le score ; mais que serait le score s'il n'y avait pas le spectacle du temps qu'on a passé à l'obtenir ? Les enfants jouent avec gravité.</p> <p>Sur le savoir du mourant, je dirais les choses autrement. Ce que je crois c'est que sous la pression de la mort l'intellectualité tend à exploser ; les forces qui se manifestent alors ont à voir avec le vieux fonds archaïque universel de la conscience humaine, fonds sur lequel on aurait tort de dauber trop vite. Cela peut donner l'illusion d'une construction délibérée, je ne crois pas que ce soit le cas.</p> <p>Mais si la conclusion est que c'est le malade qui<i> mène le jeu</i>, cela, oui, je le crois. Et il le mène bien davantage quand on ne se précipite pas avec une seringue de bouillon d'onze heures. A condition bien sûr que nous nous donnions les moyens de faire qu'il puisse jouer ; c'est l'enjeu des soins palliatifs que de mettre la souffrance suffisamment à l'écart pour que se crée l'espace où peut advenir ce jeu énigmatique. Cette approche permet peut-être notamment de mieux comprendre la manière dont l'entourage réagit, et les perturbations que cela induit nécessairement.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p> Temporalité et soins palliatifs III 2011-09-13T11:21:01Z https://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article51#comment8165 2011-09-13T11:21:01Z <p>ces développements me font penser qu'un patient sait mourir, et qu'il organise ce jeu (avec le temps et la réalité) seul comme le ferait un enfant loin des adultes, et que la douleur (pas forcément la souffrance) impose la présence du médecin et contraint le patient à exposer des règles qui doivent rester secrètes pour permettre le jeu.<br class="autobr" /> peut-on empêcher le jeu ? ne pas participer au jeu ? proposer un autre jeu ?<br class="autobr" /> faut-il aimer ou ne pas aimer le jeu pour mourir d'une belle mort ?</p>