2019-01-01T13:03:07Z https://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article132#comment15966 2019-01-01T13:03:07Z

<p>Bonjour, Dom, et bonne année à vous aussi.</p> <p>J'ai corrigé la coquille, en effet.</p> <p>Sur votre seconde remarque,je dirais que d'un côté vous avez raison, mais que d'un autre tout le problème est justement d'interpréter ce qui est en train de se passer. Le dénigrement si fréquent de l'action des soignants pourrait faire partie de la nouvelle liturgie de la mort, pas si éloignée de ce que nous racontent les ethnologues, notamment sur le statut ambivalent du sorcier ou du chaman, tout à la fois révérés, craints et méprisés. C'est tout le sens de ce que j'ai voulu écrire : ce qui se passe aux Urgences n'a rien à voir avec la réalité, les Urgences sont <i>aussi</i> un lieu d'élaboration symbolique du mourir. Ce serait passionnant.</p> <p>Bien à vous,</p> <p>M.C.</p>

2019-01-01T09:10:01Z https://michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article132#comment15965 2019-01-01T09:10:01Z

<p>Bonne année !</p> <p>Merci pour cette reflexion, en effet iconoclaste.</p> <p>Peut-être une correction de ce qui semble être une faute de frappe : « on meurt de moins en moins chez soi, de plus en plus à l'hôpital » (et non « à domicile ») ?</p> <p>Peut-être aussi une petite place à trouver (dans les causes de l'indignation, ou de ce que vous appelez la dramatisation) pour un phénomène que je crois nouveau, et lié à la prolifération des sites « médicaux » sur internet : chacun peut se croire aujourd'hui aussi bon, voire meilleur, soignant que les tâcherons incapables et sans âme auxquels il a bien fallu confier son proche. Ah si on lui avait donné de ces petites gélules de CarpeMortem avec quelques séances de blablathérapie !</p>