Que faire devant cette affaire Vincent Lambert qui, de toute manière, tourne au désastre ?
Se recueillir tout d’abord : rappelons que l’affaire naît d’un constat : dans une unité de soins palliatifs, dont on a tout lieu de présumer que, comme toutes les unités de soins palliatifs, elle est attachée au respect de la vie, les soignants rapportent que le malade s’oppose aux soins. Tout le reste est accessoire. Si c’est vrai, alors le supplice qui lui est infligé n’a pas de nom.
Manifester sa solidarité, son estime, son affection, avec l’équipe de soins palliatifs de Reims, qui continue sa prise en charge malgré les insultes, au moins implicites.
Manifester son soutien à son épouse.
Manifester ma honte de médecin, et plus encore peut-être ma honte de chrétien.
Et, tout de même, crier. J’ai trouvé sur FaceBook cette lettre ouverte. Peu importe son auteur, elle résume parfaitement les positions des adversaires de Vincent Lambert. Je la publie intégralement, puis je donne mes commentaires.