Un petit texte destiné à la formation des aides-soignants
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Le Président de la République a déclaré en substance le vendredi 12 septembre qu’il importait de "rendre leur dignité aux malades atteints d’Alzheimer".
J’espère avoir le temps de développer ce sujet, mais il faut réagir en urgence.
Sans doute s’agissait-il pour le Président de montrer sa sollicitude envers ces malades.
Mais il y a un inconvénient : c’est que la dignité est inhérente à la condition même de l’être humain. C’est cette seule conviction qui a motivé la lutte contre tous les totalitarismes. Quand on parle de "rendre sa dignité" à quelqu’un, on insinue qu’il l’avait perdue.
On ne saurait être plus méprisant. On ne saurait être plus méprisable.
On trouvera sur le site alois.a.free.fr/ (c’est un site organisé autour de proches de malades ; ne pas confondre avec http://www.alois.fr/, qui est une émanation de l’industrie pharmaceutique) un magnifique récit fait par le mari d’une malade, et qui raconte sa vie auprès de son épouse, ses difficultés, ses crises, ses solutions. Une très belle leçon d’amour et d’espoir.
Voir en ligne : Aloïs, le témoignage.
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Un petit texte destiné à la formation des aides-soignants
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Que penser de la technique proposée par Naomi Feil ?
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Comment le dément s’y prend-il pour passer si longtemps inaperçu ? Quelles sont les techniques qu’il met en œuvre pour tâcher de masquer son trouble ? Pourquoi y parvient-il ?