La prise en compte des besoins spirituels est l’une des grandes préoccupations des équipes de soins palliatifs.
Mais ce qu’on en dit habituellement se résume à des lieux communs sans grande consistance. Il importe de préciser ces notions.
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La prise en compte des besoins spirituels est l’une des grandes préoccupations des équipes de soins palliatifs.
Mais ce qu’on en dit habituellement se résume à des lieux communs sans grande consistance. Il importe de préciser ces notions.
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Ma mort ne m’appartient pas. Contrairement aux apparences les actes d’euthanasie, ou les suicides, ne disent pas autre chose.
On a tendance à sous-estimer le caractère radical de cette impensabilité. Ce n’est pas inouï, extraordinaire ; non : il y a des choses que l’esprit humain n’est pas conçu pour penser. Il faut prendre conscience de cette impossibilité pour comprendre les limites de notre accompagnement du mourant.
La médicalisation de la mort ne doit pas nous faire oublier qu’il s’agit d’un processus avant tout culturel. Il est très important pour les professionnels de prendre conscience du rôle qu’ils ont à jouer dans ce domaine.