Bien sûr, la détresse est réelle, les causes de dépression sont réelles, les chances d’en sortir sont faibles, les moyens d’agir sont parfois contre-productifs, les expériences passées sont pessimistes, la fin sera de toutes façons triste.
Bien sûr, le patient veut et ne veut pas à la fois, et nous ne savons pas, lui-même ne sait pas, ce qui peut l’emporter ni comment.
Tout ce que je vois est qu’il est dans une situation possiblement durable, personne ne peut estimer son espérance de vie, et que ces éléments positifs viennent de lui. Il faut donc se situer quelque part entre ne rien faire et chercher une façon, rationnelle ou pas, de les favoriser.