Bonsoir, Agnès.
J’ai l’impression que les choses se simplifient. Votre mère entre dans une sorte de paix, et il n’y a probablement pas besoin d’en faire plus.
Oui, il serait mystérieusement réconfortant que vous puissiez vivre ensemble la conclusion de cette histoire. Ces derniers instants sont souvent des moments très pleins, et qui, au-delà de la douleur du deuil, sont porteurs d’une grande sérénité. Cependant mon intuition est qu’ils sont plus importants pour l’entourage que pour le patient lui-même, dont l’état de conscience est très vraisemblablement altéré. Si jamais, donc, il devait se faire que vous ne puissiez y être, ne vous en sentez pas trop coupable. La première grande difficulté du deuil est précisément d’accepter de ne pas contrôler la situation.
Bien à vous,
M.C.