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En réponse à :

Le sondage urinaire en fin de vie

, par Michel

Bonsoir, Bernadette.

Je crains que la situation ne soit compromise : si le référent naturel qu’est l’urologue considère qu’il n’y a rien à proposer, alors nous sommes bien forcés d’en rester là. Car la seule question qui nous reste serait de savoir s’il a bien intégré que nous nous trouvons face à une situation qui doit être assimilée à une fin de vie, et que dans ces conditions le raisonnable et le déraisonnable ne se calculent pas de la même façon. Un geste qui serait inacceptable dans d’autres circonstances peut devenir légitime.

Ce qui entretient mon doute c’est la question du cathéter sus-pubien ; comme le dit l’urologue cela pose d’autres problèmes et ne résout pas celui de l’infection ; mais s’il dit que cela ne mériterait pas d’être essayé, ce peut être l’indice qu’il ne mesure pas tout à fait la gravité de la situation : oui, cela a peu de chance de marcher ; mais au point où vous en êtes, pouvez-vous faire l’impasse sur une chance, même faible ? Si cela échoue, vous remettrez une sonde.

Bien à vous,

M.C.

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