Bonjour, Dom.
Ne craignez pas : je crois que je vous ai très bien comprise, et que je suis très largement d’accord : ce qui importe c’est que nous n’avons pas pris la mesure des conséquences de la puissance que nous avons acquise.
On ne peut plus accepter de dire qu’on n’arrête pas le progrès ; ni de dire que, du moment que quelque chose est faisable il y aura toujours quelqu’un pour le faire et que la seule chose à faire est de se soumettre à cette loi. Cette loi ne vaut pas plus cher que les "lois du marché", et pour ma part j’avais cru comprendre que l’homme était doté d’un cerveau. Le constat est que le progrès nous échappe, et qu’on ne peut pas prétendre maîtriser le monde si on maîtrise pas les outils par lesquels on prétend le maîtriser. Le grand absent de notre vocabulaire contemporain est le mot sagesse.
Bien à vous,
M.C.