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En réponse à :

L’acharnement thérapeutique

, par Michel

Bonsoir, Géraldine, et merci de ces nouvelles.

Sur le cancer, il n’y a pas de mystère : votre mère a déjà eu des problèmes digestifs, vu la prothèse, et il n’y avait aucune raison de chercher ailleurs la raison de son état. Le cancer a donc été une surprise. Mais il est très fréquent que, par divers mécanismes, ces cancers digestifs s’infectent et donnent ce type d’évolution.

Il est bien qu’elle soit transférée en soins palliatifs. On peut cependant regretter, mais malheureusement il est fréquent que les circonstances ne permettent pas de faire autrement, que les choses soient aussi tranchées : l’idéal aurait été que l’hôpital soit organisé de manière à favoriser l’intervention de l’équipe de soins palliatifs au sein même du service de chirurgie. À la limite je dirais que ce séjour en soins palliatifs n’a de sens que s’il dure assez longtemps : la spécificité des unités de soins palliatifs est qu’elles peuvent établir une relation de soins profonde et suivie ; quand un malade reste deux jours en unité de soins palliatifs on se dit (rétrospectivement, bien sûr) qu’il y avait sans doute moyen de s’en dispenser. Mais laissons cela : les décisions nécessaires vont être prises, et ce sera bien.

Pou l’hypersalivation, c’est un peu difficile. Il y a des moyens, mais leur emploi n’est pas toujours simple ; notamment on peut avoir du mal à éviter de créer une bouche sèche remplaçant un inconfort par un autre.

Attendons.

Bien à vous,

M.C.

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