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En réponse à :

La dyspnée terminale

, par Michel

Bonsoir, Alexandra.

Je serais bien imprudent de vous donner un avis sur une telle situation. Tout ce que je peux dire c’est que votre récit n’évoque en rien une situation difficile.

Mais je n’ai par exemple aucun moyen de savoir pourquoi il toussait ; or les choses ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit d’une toux liée à un métastase, à une infection ou à un trouble cardiaque.

Le regain d’énergie à peu de jours de la fin est un grand classique, qui n’a pas de signification particulière ; c’est ce que traditionnellement on appelle « le mieux de la fin ». Par contre il est plus difficile de ses prononcer sur les signes d’agitation que vous avez observés. On pense à une douleur, bien sûr, mais cela n’a rien de certain, et c’est même un piège dont on sous-estime l’importance : car s’il serait dramatique de méconnaître la douleur il serait tout aussi inadéquat de traiter par un antalgique ce qui en réalité procède d’une anxiété ou d’un autre inconfort. Et dans un contexte de « mieux de la fin », on doit penser à une agitation non spécifique.

Les soignants ont donné une opinion très réaliste : certes votre père était agité, mais l’agitation est très fréquente dans ces situations, et il est tout aussi fréquent de voir les proches, peu habitués (et pour cause) à les vivre, surestimer l’importance de cette agitation.

Quant à la nature de l’évolution ultime, je n’ai rien contre une défaillance cardiaque. Mais il n’existe aucun moyen de l’affirmer (ou de le contredire).

Bien à vous,

M.C.

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