Poster un message

En réponse à :

La dyspnée terminale

, par Michel

Bonjour, Claire.

Je n’ai malheureusement pas de conseils à vous donner. Ces situations sont très délicates, et on ne peut rien en dire si on n’est pas sur place. Tout ce que je peux faire c’est raisonner dans l’absolu.

Un malade très âgé, parkinsonien, avec des troubles de la parole, est effectivement très sujet à des complications respiratoires (notamment par inhalation) ; c’est une modalité fréquente d’évolution terminale.

Je ne sais évidemment pas ce qu’il en est pour votre père, mais je note qu’il a été admis en soins palliatifs, ce qui me laisse supposer que les médecins ne comptent pas sortir de la crise actuelle.

Dans ce cas la question de l’encombrement est effectivement un problème majeur. Et il faut bien reconnaître que ce n’est pas le symptôme le plus facile à traiter. La scopolamine peut être active, cela demande parfois de fortes doses, mais les médecins de soins palliatifs le savent. Il faut par contre distinguer entre la gêne ressentie par le malade et le caractère parfois spectaculaire des bruits engendrés, les seconds faisant surestimer la première.

Toujours est-il que si réellement on se trouve en fin de vie et que les conditions de confort sont réellement trop mauvaises, alors il me semble que la sédation pourrait être discutée. Je suppose bien que ce sera fait.

Bien à vous,

M.C.

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.