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En réponse à :

La méthode Gineste-Marescotti

, par Michel

Bonjour, et merci de votre message.

Que vous répondre ?

Vous n’êtes pas le premier à faire cette observation. Et je suis bien forcé d’admettre qu’elle recoupe mes craintes les plus anciennes : dès 2003 je disais à Yves Gineste que c’était là le principal danger qu’il courait. Il ne m’a pas cru.

Avez-vous raison ? Avons-nous raison ? Les choses en sont-elles déjà à ce point ? Il y a des moments où je le crois.

Mais il demeure que si pour moi la notion d’"humanitude" ne vaut pas bien cher, la "métho", elle, est un outil d’une puissance exceptionnelle. Peut-être faut-il, au-delà de la compétence de tel ou tel formateur, s’acharner à retrouver la substance de la formation, peut-être ne s’agit-il que d’une crise de croissance.

Il y a pour moi un autre point, que j’aurais voulu creuser, mais je n’en ai ni le temps ni les capacités.

Nous avons tous appris qu’une technique ne mérite son nom que dans la mesure où elle est indépendante de celui qui la met en œuvre ; sinon elle n’est qu’un savoir-faire (ce qui n’est pas si mal).

Or ce que soutient Yves, c’est que pour une bonne part la "métho" est la théorisation de l’intervention de l’homme en tant qu’il est, non pas un homme, mais cet homme.

C’est bien ce qui me fascine : car s’il a raison, alors il mettrait à bas un grand nombre de nos certitudes, en technologie, en pédagogie, en psychologie... Et malgré toutes mes réserves théoriques je ne suis pas prêt à dire qu’il a tort.

Bien à vous,

M.C.

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