Poster un message

En réponse à :

La démence à Corps Lewy de ma maman

, par Michel

Bonjour, Sylvie.

Je ne peux vous donner que des indications générales, notamment parce que nous n’avons pas de diagnostic précis. Dans votre récit il y a des éléments qui plaident en faveur d’une démence à corps de Lewy, mais rien de certain.

La question des neuroleptiques dans la démence à corps de Lewy est difficile. Il y a une raison de les prescrire, c’est que le malade a des hallucinations, qu’elles sont éventuellement pénibles et qu’il n’y a aucune autre alternative sérieuse (je tiens le méprobamate, souvent proposé, pour très peu efficace). Mais il y a une raison de ne pas le faire, c’est que parfois ils sont très mal tolérés, pour d’obscures raisons de chimie cérébrale perturbée dans ce type de maladie. Cela dit je ne comprends pas très bien pourquoi on les interdit : on pourrait très bien les introduire sur la pointe des pieds et voir ce qui se passe. Mais je n’en dis pas plus : la démence à corps de Lewy est peu fréquente, et je ne peux pas prétendre en avoir une connaissance suffisante pour vous donner un avis formel.

Toujours est-il que dans ce cas particulier je donnerais plutôt raison au neurologue, car quand, dans la démence à corps de Lewy, les neuroleptiques sont mal tolérés, ils le sont dès le début. Or cela semble ne pas être le cas ; si donc ils sont utiles (tout dépend des bénéfices que la malade en tire) on peut parfaitement les maintenir. Je ne m’inquiéterais donc pas trop.

Bien à vous,

M.C.

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.