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En réponse à :

L’alimentation en fin de vie : quelques réflexions

, par Michel

Bonjour, et merci de votre message.

Il n’est pas possible de vous donner des indications précises : on n’a a guère le droit de parler d’une situation qu’on n’a pas vue.

Tout ce que je peux essayer de sentir, c’est la manière dont vous envisagez les choses. Et ce que vous dites c’est qu’il s’agit d’un malade qui présente un cancer dont on sait que le pronostic n’est pas très bon, pour lequel on a renoncé à une stratégie curative, et qui présente des troubles intellectuels. Et je crois comprendre que vous vous demandez quelle est dans ces conditions la limite de l’acharnement thérapeutique.

Vous avez raison : la question se pose, ou elle se posera.

Mais pour envisager une réponse, il est indispensable de se demander :
- Quel est le pronostic actuel ?
- Quel est l’état intellectuel du malade ? Je veux dire que tout change si on a une possibilité de lui parler de ce qui se passe. Or je reste persuadé qu’un dément, même profond, est en état de dire quelque chose de ce type de situations.
- Si on ne peut discuter avec lui, a-t-on des idées sur ce qu’il pensait autrefois de la fin de vie et de la mort ?

Ce n’est qu’en possession de ces éléments que vous pourrez envisager une décision.

Évidemment il faudra se demander pourquoi il vomit. Et il y a souvent, mais pas toujours, des solutions, sous réserve d’un raisonnement médical complet (cancer de l’estomac, métastases notamment cérébrales, médicaments, troubles du calcium, etc...).

Et si on ne peut calmer les vomissements, alors l’intérêt de la bataille nutritionnelle sera certainement très limité.

Bien à vous,

M.C.

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