Bonsoir, Jane.
Votre description résume une grande partie de ce qu’on peut dire sur l’accompagnement du malade dément et les dangers de certaines prises en charge.
Mais il faut faire quelques réserves :
Il y a un grand nombre de malades qui se mettent à aller mieux quand ils entrent en institution.
Le maintien à domicile n’est pas simple, et même si j’ai personnellement eu horreur de donner des neuroleptiques aux malades déments il n’est pas toujours possible de s’en passer. Je me demande même, rétrospectivement, si je n’en ai pas parfois donné trop peu : la souffrance psychique du malade demande parfois un peu de chimie.
Vous avez raison de demander qu’on se mette à la place du malade. A condition de ne pas oublier non plus de se mettre à la place des aidants, qui vivent un enfer.
Par ailleurs vous commentez de cette manière un article sur "Les troubles psychiatriques du sujet âgé". Dans mon esprit cela excluait la démence, qui n’est pas à proprement parler un trouble psychiatrique. IL est important que nous gardions cela à l’esprit.
Bien à vous,
M.C.