Poster un message

En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Michel

Bonsoir, Unautre.

Il me semble que les décisions sanitaires doivent être considérées comme des décisions législatives. C’est même la raison pour laquelle il existe la notion d’ordre public sanitaire.

Dans ces conditions, je ne partage pas votre opinion : l’individu ne reste pas maître de ses décisions, pas plus que je ne suis maître de respecter ou non la loi.

Sur les élections, c’est difficile, et je ne sais qu’en dire :
- Le risque n’était pas supérieur à celui que nous prenons en allant faire les courses (par contre j’aurais retardé de 48 heures le dépouillement, ce qui suffisait à faire disparaître les virus des bulletins).
- La vie citoyenne n’est vraiment pas rien ; et les résultats sont là : 83 % des communes ont un maire.
- Je ne sais pas ce que j’aurais fait : la veille j’avais organisé une rencontre de travail. 20 personnes dans un chef-lieu de canton du fond de la Seine et Marne. Nous l’avons annulée, mais j’étais d’avis de maintenir (c’était conforme aux directives gouvernementales).

Je ne crois pas qu’on aurait pu passer par des mesures individuelles. Et sur ce coup là, seul le collectif et l’autoritarisme peuvent quelque chose.

Par contre je suis perplexe devant certaines décisions, et je comprends bien que ce flou est particulièrement dommageable en termes d’efficacité. Notamment je trouve que cette fermeture des frontières est une bourde de compétition : si on en espère quelque chose, alors elle vient trop tard. Son seul intérêt, si j’ose dire, est que c’est pain bénit pour la Marinette.

Bien à vous,

M.C.

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici
  • Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.