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En réponse à :

Le droit au risque chez la personne âgée

, par Dom

Mais le "droit à..." est, en France, une perception généralisée, non ?

Vous parlez de vos études de médecine, et de leur coût pour la collectivité : de mon côté, je suis chaque année sidérée par le marronnier des "frais d’inscription en Fac". En Belgique où tous nos enfants ont étudié, le "minerval" annuel est en moyenne de 850 €, auxquels s’ajoutent aisément 250 € pour les polycopiés (ici, on dit les syllabi) ; un de nos fils a étudié au Royaume-Uni pendant un an, et cela nous a coûté 20.000 £, hors "frais d’entretien", bouffe et logement.

Autre exemple : étant récemment tombée à court de médocs en France, j’ai dû faire renouveler une prescription dans une pharmacie française - et l’hilarité de la pharmacienne en me voyant sortir mon billet de 50 € (dans ma pharmacie bruxelloise, j’en ai pour une trentaine d’euros) et ma surprise devant le prix (un peu plus de 10 €, au prix plein, hors Sécu) m’a fait prendre conscience du fait qu’en France, on a perdu la mesure du coût de la quasi-gratuité de beaucoup de dépenses considérées comme "normales" n’importe où ailleurs, et c’est vrai aussi pour la prise en charge des vieilles personnes - ce qui reste à la charge des individus et des familles est trop, toujours trop.

Tant mieux, en un sens : cela prouve que la France n’est peut-être pas aussi sinistrée que certains se complaisent à le clamer. Mais encore une fois : la gratuité a un coût.

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