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En réponse à :

L’amélioration d’un patient DFT

, par Carole

Bonjour Michel,

"Le seul risque est que vous ayez peut-être à vous poser la question du désinvestissement, vous aurez à décider à ce moment là, mais il est possible qu’à ce moment là cela n’ait aucune autre conséquence que sur votre conscience."

Je comprends vos questionnements me concernant car sans doute êtes vous dans une culture de l’assistance et de la bienveillance compassionnelle (soins palliatifs). Sans doute pensez-vous à l’attitude pseudo charitable de la majorité, dont je ne fais pas partie. Moi non et ma conscience va très bien, je suis très claire sur tous mes engagements, et aimer profondément ne veut pas dire se sacrifier sans espoir, autre que le chagrin ad vitam aeternam.

Ainsi que je l’ai dit, lui n’est plus lui.du tout, et cela est survenu bien sûr peu à peu (très supportable) puis avec une dégradation psy sévère et brusque (insupportable) ... depuis son hospitalisation récente. Où est la conscience des "soignants" ? Car s’il recouvre certaines facultés mentales, c’est grâce à sa propre gestion des médications que l’on veut lui administrer de force et qui en font un "légume" à vitesse grand V. Aimeriez-vous un "légume" humain ?

Je sais faire la différence entre lui avec DFT et ce "légume" qu’il est devenu grâce aux "bons soins" dont il bénéficie aujourd’hui et qui l’ont transformé en "néant absolu" de l’humanité.

Amitiés
Carole

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