Bonjour,
Ma femme, 64 ans, est morte le 1 septembre à l’hôpital. Les médecins et le personnel soignant et les autres personnels ont été d’une grande délicatesse.
Je suis encore bouleversé de l’avoir entendue râler. Je l’ai revue morte, plus tard, et le visage reposé. Mais c’est cette image terrible qui me reste de ses yeux révulsés et j’entends cette respiration angoissante.
D’après ce que j’ai lu, il est bien impossible de savoir si elle souffrait ou non. Je suis sorti de la chambre très vite, après l’avoir embrassée et maintenant je regrette de n’avoir pas eu le courage de rester. Est-ce que j’aurais pu lui apporter du réconfort ?
Merci pour les pages que j’ai lues, pleines de compassion et d’humanité.
Daniel Chény