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En réponse à :

L’agonie

, par Michel

Bonsoir, Flo.

Oui, le râle est quelque chose de très dur. Et cela nous pose un problème éthique très particulier.

Nous avons toutes les raisons du monde pour penser que le râle agonique ne cause aucune souffrance au patient. C’est l’entourage qui souffre.

Dans ces conditions, comment justifier en éthique le fait d’administrer au patient un traitement dont il n’a pas besoin, au motif que ses proches, eux, ont besoin qu’il le prenne ? On voit tout de suite les dangers de dérive.

D’un autre côté, comment justifier de se passer d’un geste aussi simple et somme toute anodin, si le bénéfice pour l’entourage est majeur ?

Je ne sais pas répondre à cette question. Je dirais que la démarche est identique à celles de toutes les questions éthiques :
- Examiner la situation.
- Dégager le principe : il n’est pas bon de traiter A pour soulager B.
- Juger que ce principe ne peut être appliqué.
- Décider de le violer, en sachant qu’on le fait et pourquoi on le fait.

Car s’il n’y a pas cette impossibilité d’appliquer le principe, alors il n’y a pas réellement de problème éthique, n’est-ce pas ?

Bien à vous,

M.C.

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