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En réponse à :

L’agonie

, par Michel

Bonjour, Angélique, et merci de cet émouvant message.

Je crois que vous avez tout dit. Et tout exactement. Je ne peut rien, sinon rester près de vous, et valider ce que vous écrivez.

sa main froissait les draps, cherchait quelque chose et parfois arrivait directement dans nos mains ( j’ai envie ou besoin de croire que ce n’était pas le fruit du hasard),

et c’est très bien ainsi : nous ne savons pas, mais ce qui compte n’est pas ce qui se passe mais ce que nous ressentons. D’ailleurs rien d’autre ne se passe que ce que nous ressentons. La réalité, c’est vous qui la créez. Et il en va ainsi parce que la mort n’a pas de sens.

Cette agonie dont vous parlez réveille tellement d’ambivalence. Il faut qu’elle parte mais il ne le faut pas,

Bien sûr. Ajoutons que tout le monde en passe par là : comment puis-je oser vouloir la mort de celle que j’aime ? Simplement parce que c’est ainsi.

on dirait qu’elle souffre et pourtant paraît apaisée quelques secondes plus tard, son corps est tellement impressionnant mais pourtant je ne fais que le caresser, le bisouiller,

Et c’est la seule chose à faire.

Presque contagieux cette chose quand on observe ce que l’on ressent nous aussi...

Exactement. Tout se passe comme si elle nous emmenait avec elle. C’est ce qui nous arrive quand des amis partent en voyage et que c’est le moment du départ : il nous faudrait à la fois rester et partir avec eux.

Vous êtes très précisément là où il faut.

Bien à vous,

M.C.

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