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En réponse à :

L’escarre : une maladie générale

, par Michel

Merci de ces nouvelles, Karin.

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Il est déjà très inhabituel que, dans cette situation, des escarres s’améliorent. Encore faudrait-il les avoir vues pour en juger, encore faudrait-il être sûr qu’elles s’améliorent toutes. Je l’ai écrit et je le maintiens : ce qui fait le pronostic d’une escarre, c’est l’état général et non les soins locaux. Mais je l’écris pour insister sur l’importance vitale de ce qu’on fait pour l’état général, et non pour dire que les soins locaux n’ont pas d’utilité.

Comme vous le soulignez, cela ne change malheureusement pas l’idée qu’on peut se faire de l’issue. Et pour peu on se demanderait si ces rebonds sont réellement souhaitables. Mais outre qu’ils s’imposent à nous, il faut considérer que cela permet probablement à votre père de poursuivre à son rythme un énigmatique travail de préparation.Il y a bel et bien dans ces fins de vie quelques chose d’aléatoire, quelque chose qui nous échappe. Et c’est justement si nous acceptons que ça nous échappe que nous pouvons du même coup accepter que la personne qui s’en va nous échappe elle aussi. Pas facile.

Bien à vous,

M.C.

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