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En réponse à :

La communication avec le dément

, par Michel

Bonjour, Zsofi.

Je ne pourrais répondre à votre question que si j’avais vu de mes yeux la situation dont vous parlez : il y a trop de pièges, d’erreurs possibles.

Mais si je vous lis, j’ai l’impression que vous êtes en présence d’une dame qui ne parvient pas à se souvenir de ce que vous lui dites. Il y a alors trois choses à dire :
- La première est que l’hypothèse à envisager ces que cette dame est atteinte d’une démence, probablement de type Alzheimer (et peut-être même avancée ; dans ces conditions il faut garder un œil dessus, car elle pourrait se trouver assez vite en difficulté dans sa vie quotidienne).
- La seconde est que, même si je comprends sans peine l’effroi et la tristesse que cela induit chez vous, les choses sont moins graves que vous ne pensez. Songez en effet que pour souffrir j’ai besoin de ma mémoire : ce qui me fait souffrir n’est pas l’événement douloureux mais le souvenir que j’en ai. Or cette dame n’a plus de souvenirs ; quand vous lui annoncez que son amie est partie, c’est pour elle toujours la première fois. Il vous faut faire la différence entre ce que cela vous fait (et vous souffrez de la répétition de cette annonce) et ce que cela lui fait (il n’y a pas pour elle de répétition).
- La troisième est que vous pourriez éventuellement trouver quelques ressources dans les techniques de validation, voyez http://www.michel.cavey-lemoine.net/spip.php?article19

Bien à vous,

M.C.

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