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En réponse à :

La détresse des hôpitaux français

, par Michel

Il est plus simple de reposer quelques principes fondamentaux que de modifier des compromis successifs qui s’en éloignent Par exemple, j’ai du mal à croire que le fait que les médecins n’accordent pas de rendez-vous aux patients qui ne sont pas leurs patients habituels, entre dans les habitudes, plutôt que d’entraîner systématiquement des sanctions lourdes.

Je ne crois pas. Nous voyons bien ce qui se passe quand on cherche à réformer là où il faut révolutionner.

Par exemple dans l’éducation : on va de réforme en réforme. Or les faits sont que la place de l’Allemagne dans PISA est celle de voisine de la France, qu’elle dépense à peu près la même chose par élève, et que les enseignants allemands sont payés 30% de plus que les français. Il y a donc en France une fuite massive de moyens. C’est tout le système éducatif qu’il faut revoir une bonne fois pour toutes.

Ou les régimes spéciaux. Ils ont leur raison d’être. Je ne veux plus que les agents de la SNCF prennent la retraite à 52 ans. Mais il est sans doute normal qu’à 52 ans on ne soit plus en train de réparer des voies un dimanche en plein hiver. Il faut donc que dans le parcours professionnel des agents de la SNCF, à partir de 52 ans on soit employé à autre chose et dans d’autres conditions, éventuellement ailleurs qu’à la SNCF. Supprimer le régime spécial sans repenser l’ensemble de la vie professionnelle n’a aucun sens.

Etc.

Pour le système de santé, on n’arrivera à rien tant que des libéraux seront payés sur fonds publics.

Bien à vous,

M.C.

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