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En réponse à :

La détresse des hôpitaux français

, par un autre

Alors nous sommes à peu près d’accord.

Le marché atteint nécessairement un équilibre, oui. L’économiste s’interroge sur les conditions qui le permettent ou pas alors que le financier considère que l’équilibre est celui qui est observé, c’est ce que je dis en me demandant pourquoi les conditions sont ce qu’elles sont, assez irrationnelles, puisque l’on invoque une loi du marché qui suppose une égalité des différents agents, ce qui par définition n’est pas le cas dans le secteur de la santé.

Vous appelez déséquilibre l’effet d’une remise en question du système. D’accord.

C’est ce que je dis quand je dis qu’il n’est pas rationnel de financer des activités privées avec des fonds publics. Cela dit l’agent ne délègue pas la partie la plus rentable : le secteur public pourrait les prendre s’il consentait les efforts de productivité dont il est parfaitement capable.

Il pourrait au moins négocier bien plus avantageusement leur abandon, compte tenu des revenus qu’ils génèrent.

Là, par contre, c’est parce qu’il est à l’équilibre, et que cet équilibre est mauvais : le demandeur d’aides-soignantes n’est tout simplement pas disposé à les payer.

L’équilibre est mauvais, oui. Mais je comprends peu qu’un secteur qui a autant besoin des aides soignants les paie aussi mal.

Raison pour laquelle j’ai écrit : c’est aussi. Mais en fait le médecin du secteur privé est tout simplement un libéral, et ce n’est guère l’établissement qui le paie.

Oui. Et il y a là quelque chose à creuser, car cela pose la question du bénéfice que tire le médecin d’une infrastructure, publique ou privée, et en particulier d’un effectif d’aides soignants sous payés.

Raison pour laquelle je plaide pour une refondation complète du système.
Et le risque d’inflation inconsidérée est majeur : car 90% des personnes se présentant aux Urgences n’ont nul besoin d’autre chose que des mains et des yeux du médecin.

Oui, et il est simple de négocier le fait de les laisser aux médecins de ville de l’autre côté de la rue, de façon à ce que les médecins puissent s’organiser pour en vivre décemment sans une pénibilité trop grande, par exemple à la condition que les consultations privées soient rémunérées à l’identique que dans le public.

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