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La détresse des hôpitaux français

- Pas si philosophique. Un métier dont le salaire moyen se situe à 7000 dont les revenus sont assurés par un système de remboursement des soins n’est pas un métier comme un autre. Il est normal qu’il soit rémunéré décemment et un peu plus lorsque les médecins en acceptent les contraintes, mais pas lorsque la norme des salaires des médecins s’éloigne exagérément de la norme des autres métiers.

- Il en est de même des salaires des aides soignants. Ce serait ignorer que dans la plupart des cas où les médecins sont indispensables, ils sont inutiles sans aides soignants. A moins d’exiger d’eux qu’ils soient effectivement en compétences et en heures capables de les remplacer pour le même prix, puisque le rapport des salaires se situe entre 3 et 4.

- Je ne crois pas que la loi du marché joue vraiment. Il y a un numerus clausus, il y a une sécurité sociale, il y a un système public défaillant. Le marché est contraint, par nature. C’est une caractéristique normale mais aggravante en cas de dysfonctionnement.

- Il se peut qu’une fois sur 10, le médecin de ville et l’hôpital aient affaire à une réelle prise en charge. Mais que fait le médecin de ville ? Il envoie son patient à l’hôpital ou à la clinique ? C’est en ce sens que l’apport de la médecine de ville est nécessairement limité.

- Pas supprimer la médecine de ville, mais rebaser le système, oui, et le refonder de façon coopérative.

- L’hôpital n’a pas à être rentable. Mais s’il ne l’est jamais, en aucun cas, qu’il fait toujours moins bien que le privé dans les mêmes conditions, c’est qu’il y a un problème intrinsèque. Et là aussi, mieux vaut privatiser si l’on est plus compétent pour contrôler ce que doit être la médecine plutôt que de la faire.

- Je ne pensais pas à fermer les petites structures, mais plutôt à fermer les petites et grosses structures qui n’ont pas les moyens de leur fonctionnement. Il ne suffit pas de dire que l’hôpital n’a pas à être rentable, il faut rajouter qu’un hôpital implique qu’il y ait les moyens nécessaires. Sinon, on ne parle pas d’hôpital.

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