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En réponse à :

Alzheimer : le grand leurre ?

, par Michel

Bonsoir, Alexandra ; c’est un bonheur de vous retrouver.

Trois choses à ajouter pour ma part.
1°) : Les histoires que vous racontez sont très en faveur, en effet, d’un mécanisme psychogène.
2°) : Mais il ne faut pas accorder une importance excessive aux diagnostics qui sont faits : si j’osais je dirais que je veux bien croire que les médecins ont fait beaucoup de progrès dans le domaine, mais de mon temps on avait l’impression d’une bonne dose de flou, tant dans les concepts que dans les méthodes, flou soigneusement recouvert par une bonne couche de vernis scientifique auquel personne ne comprenait rien. Gardons à l’esprit que, quelles que soient les circonstances, la démence de type Alzheimer est la plus fréquente : chez l’alcoolique une démence évoque avant tout un Alzheimer ; chez le parkinsonien la démence la plus fréquente est l’Alzheimer, etc.
3°) : Il ne faut pas vous laisser impressionner par la multiplication des cas : ce qui se dit (est-ce vrai ? C’est toute la question que pose Saint-Jean) c’est que la fréquence de l’Alzheimer augmente avec l’âge. Du coup, avoir plusieurs déments dans la même famille est la moindre des choses, et ne préjuge de rien. Ces statistiques sont beaucoup plu éclairantes dans la forme du sujet jeune (le « vrai » Alzheimer), car la maladie est si rare que deux cas dans la même famille posent immédiatement question.

Bien à vous,

M.C.

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