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En réponse à :

La confusion mentale

, par Michel

Bonjour Unautre.

Sur les éléments dont je dispose, la meilleure option est de ne rien faire du tout.

Évidemment, il y a l’inconfort lié à l’angoisse. Si nous étions en fin de vie, je proposerais sans doute une sédation, mais en sachant qu’elle risquerait fort, pour le coup, de hâter l’évolution terminale. Ici nous ne sommes pas en fin de vie, il est donc difficile de l’envisager. Je préférerais sans doute tabler sur le fait que la confusion, pour spectaculaire qu’elle soit, a un effet protecteur contre l’angoisse. Encore faut-il que la situation soit techniquement gérable dans le service, mais il semble que ce soit le cas. Et que l’inconfort du malade ne me force pas la main, mais il semble là aussi que ce soit le cas.

Le risque n’est pas de masquer une cause potentielle, qu’on peut toujours continuer à rechercher, mais de compromettre l’objectif annoncé, qui est de permettre une réautonomisation.

Il n’y a pas de sédatif non psychotrope : toute sédation suppose que la molécule utilisée ait un effet sur le psychisme.

Bien à vous,

M.C.

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