Je ne crois pas que le danger principal soit celui d’une "exploitation" de la relation épistolaire. Certes il convient de garder en tête le risque de commercialisation, mais ce n’est pas le pire. Ce que je crains c’est tout simplement l’erreur, l’interprétation aventureuse, l’illusion d’avoir compris ; toutes choses qui peuvent être très nuisibles à mes correspondants.
Et s’il est possible que le virtuel ait des avantages, le moins qu’on puisse dire est que le sentier est mal balisé. Et qu’il y manque cruellement toutes ces indications non-verbales qui sont si précieuses dans la relation d’aide. Au fond le seul avantage que je crois indéniable est que dans la e-relation on a toujours un peu de temps pour réfléchir, ce qui n’est pas le cas en situation réelle. Mais est-ce un avantage suffisant ?
Bien à vous,
M.C.