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En réponse à :

Préalables à une psycholologie du sujet âgé

, par Michel

Nous sommes tout à fait d’accord, et c’est ce que je trouvais magnifiquement dit dans ce récent message.

La modification que je vis est quasi imperceptible. Elle me vient de constater que mes enfants sont des adultes, ou qu’en moyenne les hommes politiques sont plus jeunes que moi ; elle me vient de constater que je suis passé d’une période où l’hypothèse privilégiée était, quand mon corps m’envoyait un symptôme, que cela passerait tout seul, à une période où elle est que ce n’est pas si sûr. Rien qui empêche de vivre, rien même qui fasse peur. Mais c’est là. Et cela me rappelle que le temps est désormais une donnée à prendre en compte dans mes projets. Cela modifie le regard tout en laissant l’action possible, peut-être même la rend-elle plus facile, plus nécessaire, plus libérée, parce que le résultat importe moins, je ne sais pas.

Un octogénaire plantait.
"Passe encor de bâtir ; mais planter à cet âge !
(...)
Mes arrière-neveux me devront cet ombrage :
Eh bien ! défendez-vous au sage
De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ?
Cela même est un fruit que je goûte aujourd’hui :
J’en puis jouir demain, et quelques jours encore
.

En tout cas, je note que vieillir est un temps de paix ; il est vrai que pour moi ça se passe plutôt bien, enfin pour le moment.

Bien à vous,

M.C.

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